Le Docteur Alexandra Colombo-Turell
Metz
Je ne fais rien par hasard ni par opportunisme.
Voici mon histoire, mon parcours, mon cheminement qui m’amène aujourd’hui jusqu’à vos côtés, dans ce domaine particulier de la médecine.

Mon parcours personnel
Mon parcours personnel est « riche » d’expériences variées. Et ce dès ma petite enfance, déjà hyper active ! J’ai débuté très tôt ma scolarité, en horaires aménagés, un mi-temps à l’école, l’autre consacré à l’apprentissage artistique au conservatoire de Nancy. Au programme piano, solfège, chorale et danse classique. Si la danse classique n’est pas considérée comme un sport, elle nécessite néanmoins un entrainement physique très intense, un mélange de rigueur extrême et de liberté de mouvement rendu possible par une totale maitrise de son corps, un mélange détonnant de douleur intense et de plaisir grisant, de beauté, de grâce, d’esthétique et d’émotion.
Elle exige aussi de la technique et de la méthode, nécessitant à la fois concentration extrême, maitrise parfaite de chaque mouvement et aussi une forme de lâcher prise pour exprimer les émotions.
Un monde où pour s’épanouir, s’accomplir il faut confronter, mêler, fusionner, l’imperceptible, l’inexplicable, l’impalpable : « l’art » et la pure maitrise technique, la performance physique, le travail.
Cela a été pour moi surement une forme de thérapie canalisant ma personnalité bouillonnante. Une façon formidablement efficace d’exprimer mes sentiments, de maitriser mes émotions (l’art thérapie est aujourd’hui bien connue et utilisée couramment avec succès), et aussi une école sensationnelle de rigueur , de travail, de persévérance, certes parfois un peu dure, sévère mais qui m’a forgé un caractère exigeant, volontaire, solide et perfectionniste… Peut-être l’étais-je déjà au préalable mais, en tous cas, cette scolarité m’a parfaitement convenue et formée à la fois sur un plan intellectuel, psychologique et physique, faisant de moi quelqu’un de très déterminé.
Arrivant au lycée, j’ai senti qu’il fallait que je fasse un choix. Je commençais à avoir peur d’être aspirée par un milieu exclusivement « artistique » incompatibles avec des études poussées et sérieuses.
Évidemment je n’avais pas programmé de me lancer dans la médecine. Je ne connaissais personne dans ce milieu. Mes parents n’avaient même pas leur bac. Certes, les professions avec du sens, l’aide aux autres, des domaines où l’empathie est au centre m’attiraient, la justice, la médecine, mais aussi je l’avoue des domaines dynamiques et stimulant, créatifs comme le marketing attisaient ma curiosité. Depuis mon enfance, mes parents avaient toujours été très lourdement malades, j’avais beaucoup fréquenté les hôpitaux, trainé au milieu des odeurs particulières des couloirs austères, j’avais vu mes parents partir se faire soigner et revenir… J’avais alors développé une forme d’admiration, de respect, pour ces blouses blanches, dévouées, qui avaient toujours sauvés mes parents. Aussi lors de mes choix d’orientation, je décidai définitivement que la profession la plus indispensable et utile à l’humanité, c’était la médecine.
Il existe évidement une multitude d’autres professions indispensables mais à l’adolescence, on est radicale. Ça aide pour trancher. Au cours de mes études et de ma formation j’ai appris que ce que j’avais trouvé si extraordinaire à certains moments de ma vie, ce « pouvoir » de « guérison » des médecins était très lourd de conséquences et de responsabilités. Je garde quotidiennement la pleine mesure de cette responsabilité envers les patients, ce « pouvoir » de traitement peut être très gratifiant mais la pratique de la médecine implique aussi des aléas. C’est sur la théorie « géométrique», mais appliquée en 4 dimensions, le vivant, l’individu, étant unique et parfois inattendu, exceptionnel, laissant toujours la possibilité à des aléas de survenir.
Cela a développé en moi l’envie de vraiment protéger le patient qui se trouve particulièrement vulnérable par bien des égards ; je suis très attachée à la rigueur morale qu’un médecin à vis à vis de son patient, la déontologie, l’éthique, ce sont des sujets d’ailleurs que j’ai eu l’occasion d’approfondir lors de mon parcours professionnel.

Mon parcours professionnel
Durant mon internat, j’ai d’ailleurs suivie en premier lieu un Diplôme Universitaire sur 2 ans d’expertise juridique du dommage corporel,il s’agit d’apprendre les fondements juridiques en matière de droit civil et pénal, et les bases du droit du dommage corporel, comprendre les préjudice, savoir évaluer des séquelles, faire des rapport d’expertise et cela permet de pouvoir s’inscrire sur la liste des expert auprès de la Cours puis éventuellement des compagnies d’assurances. Protéger les patients a toujours été au centre de mes préoccupations. Les aspects juridiques liés à la médecine m’ont toujours passionnés, je m’inscrirai pour compléter cette formation en 2019 à la capacité de Pratique Médico-judiciaires, cela m’a pris 3 années de formations complémentaires et de stages (expertises et autopsies) pour obtenir ce diplôme de Médecin Légiste.
C’est toujours durant mon internat, que j’ai également au fils de mes stages découvert un autre aspect de la médecine, qui m’a immédiatement attirée : les pratiques médicales esthétiques, réparatrice ou correctives. J’ai découvert cela en France, ou c’est pratiques étaient balbutiantes mais aussi au travers de voyages à l’étranger (car certains pays comme en Amérique du Sud, ont été plus précoces à embrasser ces sujets). Il s’agissait à l‘époque d’un domaine tout à fait novateur, presque révolutionnaire, confidentiel dont les concepts étaient au départ développés par des praticiens issus de spécialités très différentes. Souvent par des chirurgiens plasticiens ou des dermatologues, mais en fait plutôt historiquement par des médecins issus de sphère gynécologique ou de médecine générale... Ceci s’expliquant par leur proximité, leur intimité avec les patients et dans leur souhait de répondre aux désirs de réparer, d’améliorer, de soigner des complexes profonds, de répondre à des attentes concrètes et que personne ne prenait réellement en charge correctement.
Dès cette découverte l’idée de travailler dans un univers esthétique combiné à la maitrise de la science et de la médecine m’a séduite. Cette combinaison de l’impalpable, de la beauté, de l’esthétique qui relève de l’émotion, des sens et d’autre part du purement concret, physique, pragmatique relevant de l’exact, du vérifiable, du prouvable : des notions qui peuvent sembler antinomiques… Pourtant cela me rapprochait certainement un peu de ce que j’avais pratiqué et connu comme forme de paradoxe au travers de la danse classique…
La période de l’internat pour un médecin est une période longue de construction cruciale, de formation pratique et d’orientation. C’est donc le moment que j’ai choisi pour me former en parallèle aux différents domaines liés à la médecine esthétique. Ainsi grâce à mes différents diplômes universitaires successifs, j’ai constitué mon panel de compétences, me permettant aujourd’hui d’avoir une vision globale, complète de ces sujets, une connaissance théorique au sens large, complétée par une expertise pratique de maintenant plus de 15 ans.
Parmi les outils naissant, évidement les lasers médicaux laissaient percevoir une multitude de possibilités thérapeutiques et correctives. J’aime beaucoup la pratique des lasers qui offrent une grande reproductibilité dans les résultats, une grande fiabilité, efficacité, performance. J’aime le côté technique avec sa maitrise des paramètres.
En 2006, je me suis donc engagée dans une formation inter-universitaire européenne sur l’utilisation des « Lasers médicaux », une formation dispensée par différentes universités françaises et alignée sur des pratiques et des connaissances européennes.
D’autres formations Universitaires ont complété au fur et à mesure mon arsenal de compétences, à la fin de mon internat , j’ai continué à exercer durant mes formations en parallèle en milieu hospitalier, afin d’acquérir de la pratique, de l’expérience dans un environnement médical pure polyvalent.
C’est en 2009, que je crée mon premier cabinet au Grand-Duché de Luxembourg, d’abord au sein de l’Hôpital Kirchberg établissement réputé pour son exigence et la qualité de ses soins. Je serai alors autorisée à avoir le seul et premier cabinet spécialisé en Médecine Esthétique, nutrition et lasers médicaux au sein de cette belle structure. A cette époque les disciplines que je voulais développer étaient encore peu connue, et des réticences de la part de certains collègues existaient quand à ma place dans une structure comme l’hôpital Kirchberg, mais j’ai su les convaincre et finalement je suis restée 10 ans. Puis Il y a 5 ans, j’ai décidé de déménager sur le plateau du Kirchberg, pour un cabinet individuel plus facile d’accès, beaucoup plus spacieux et plus confortable me permettant d’avoir un plateau technique plus riche (lasers, LED sur différentes salles de soins) et un accueil plus chaleureux.
J’utilise donc des lasers médicaux depuis 2009. Il faut maitriser la technique, la théorie mais c’est aussi une expérience pratique qui s’acquière avec le temps. En parallèle, j’exerce donc de la médecine esthétique classique, consistant essentiellement à faire des injections.
Le tatouage, ou plutôt le détatouage n’a pas toujours été un sujet prépondérant dans nos pratiques, mais l’avènement de la pratique du tatouage a mis ce sujet sur le devant la scène.
Peu de gens s’intéressent sérieusement à ces traitements, considérés comme marginaux et nécessitant un matériel spécifique extrêmement couteux, encombrant, à la maintenance difficile et contraignante.
De même que je me consacre de plus en plus à la réparation des cicatrices, le traitement des tatouages me motive beaucoup. Ces éléments cutanés qui racontent une histoire, notre histoire, nous les intégrons pour certains, et puis nos vies évoluent et nous souhaitons voir certains autres souvenirs disparaitre…
Je suis de plus en plus touchée par les chemins qui mènent au tatouage. Parfois une impulsion malheureuse, un peu irréfléchie et vite regrettée, mais souvent un moment important d’une vie, une rencontre, un souvenir, une émotion, un tournant qu’on avait voulu immortaliser puis qui ne fait plus sens… Parfois il s’agit juste d’une insatisfaction sur le résultat tout simplement, d’une mauvaise compréhension avec le tatoueur. Parfois des contraintes professionnelles incompatibles avec des souvenirs d’adolescence…
Voilà le chemin qui m’a mené là où je suis aujourd’hui professionnellement, qui m’a mené à la pratique des lasers médicaux esthétiques, au détatouage laser, je ne suis pas là par hasard !
Mon curriculum vitae professionnel
- Diplôme Universitaire en Expertise Juridique du Dommage Corporel, Faculté de Nancy, Professeur Coudane, 2003-2004
- Diplôme en Médecine Générale, Faculté de Henri Poincaré, Nancy I, 2006
- Diplôme du Collège National de Médecine Esthétique, Faculté de Paris V, 2004-2006
- Diplôme Inter Universitaire Européen des Lasers Médicaux, Facultés de Paris Descartes, Lille et Nancy, 2006-2007
- Diplôme Inter Universitaire du Traitement de la Calvitie, Faculté de Lyon Sud, Professeur Dubreuil, 2008-2009
- Diplôme Universitaire de Micronutrition, Alimentation, Santé, Faculté de Dijon, Professeur Coudron, 2009-2010
- Diplôme Universitaire en Evaluation et Contrôle des Techniques d’Injection et de Comblement en Dermatologie et Chirurgie Plastique, Paris Descartes, Dr Patrick Bui et Dr Benjamin Asher, 2013-2014
- Capacité de Pratique médico-judiciaire, CHU de Nancy, Reims, Strasbourg, Besançon, Dr Martrille, 2019-2022
Je participe régulièrement quand mon planning me le permet, aux congrès consacrés à la Médecine Esthétique et aux Lasers médicaux tels que l’IMCAS, Le congrès de la SFME, AWC Monaco, Les Journées Parisiennes du Laser JPL, DEFEE, Esthétique Corsica, Botulinum Toxin Summit… Ces congrès permettent de découvrir les dernières innovations, les nouveaux protocoles et pouvoir assister à des ateliers work shop. Les laboratoires y sont présents afin de montrer les nouveaux produits ou les nouvelles technologies… c’est aussi l’occasion d‘échanger entre collègues, en résumé de toujours apprendre, de se perfectionner ou de transmettre aux autres .
Je suis également intervenante occasionnellement lors de congrès ou évènement, work shop afin de partager mon expérience en particulier autour des lasers médicaux.
Contacter le cabinet
Vous avez une question ?
Envoyez-nous un message en remplissant ce formulaire